Trouver l'expression qui se cache derrière cette illustration
Le sketchnote : pourquoi ? A quoi ça sert ?⚓
Hypothèse :
Gillles Reilhac docteur en psychologie cognitive et directeur de l'UCO, l'image est le langage naturel du cerveau.
Les sciences cognitives nous ont permis de constater que dans notre cerveau nous avons plus de neurones dédiés à la vue qu'à tous les autres sens combinés.
Les études récentes montrent que l'on interprête une image bien plus rapidement qu'un mot.
D'ailleurs « si je vous dis pensez à un éléphant votre cerveau vous propose aussitôt une image d'éléphant. Je doute fort que vous ayez vu apparaitre le mot éléphant ou le son du barissement ».
Et c'est pour cela que le visuel a un tel impact sur notre cerveau.
Complément :
Léonard le 1er sketchnoteur
En 2006, le designer et auteur Mike Rohde a conçu la méthode du sketchnoting.
Rohde considérait que la prise de notes traditionnelle échouait à capturer l'ensemble des détails. Il voulait combiner les méthodes traditionnelles de prise de notes avec le gribouillage pour créer des notes plus faciles à mémoriser.
Après l'invention de cette nouvelle technique, Rohde a constaté qu'elle l'aidait à rester concentré sur le sujet en question et que la mémorisation de ses notes s'était améliorée en raison des illustrations et de leur attractivité visuelle.
Rohde a d'abord qualifié ses notes de « sketchnotes » parce que sa technique combinait des croquis ("sketches") et des notes classiques ("notes") pour capturer des notions-clés.
Après une pratique continue de sept ans, Rohde a publié deux livres, The Sketchnote Handbook et The Sketchnote Workbook pour promouvoir la technique du sketchnoting.
Sunni Brown « Gribouilleurs : unissez-vous ! »
Notre culture est si intensément fixée sur l'information verbale que nous refusons presque de voir la valeur du gribouillage.
Le gribouillage est un outil d'une puissance incroyable, et c'est un outil dont nous devons nous rappeler et que nous devons réapprendre.
Alors voici une nouvelle définition du gribouillage : le gribouillage est le fait faire des marques spontanées pour vous aider à réfléchir. C'est pour ça que des millions de gens gribouillent.
Voici une autre vérité intéressante sur le gribouillage : les gens qui gribouillent quand ils sont exposés à des informations verbales retiennent plus de ces informations que leurs homologues qui ne gribouillent pas. Nous pensons que l'on gribouille quand on se déconcentre, mais en fait, c'est une mesure préventive pour vous empêcher de vous déconcentrer. De plus, il y a un effet profond sur la résolution créative de problèmes et le traitement des informations en profondeur.
Voilà ce que je veux dire : le gribouillage ne devrait en aucune circonstance être éradiqué de la salle de classe ou de réunion.
Au contraire, le gribouillage devrait être précisément exploité dans ces situations où la densité d'information est très élevée et le besoin de traiter cette information est très grand. Et j'irais même plus loin. Parce que le gribouillage est si accessible universellement et qu'il n'est pas intimidant en tant qu'art.
Le colloquialisme "une image vaut mille mots" s'est répercuté au fil des décennies, mais il y a très peu de recherches cognitives de base évaluant le mérite du dessin en tant que stratégie mnémonique.
Dans notre recherche récente, nous avons exploré si le tirage d'informations à apprendre améliorait la mémoire et avons constaté qu'il s'agit d'un moyen fiable et reproductible d'améliorer les performances.
Plus précisément, nous avons montré que cette technique peut être appliquée pour améliorer l'apprentissage des mots et des images individuels ainsi que les définitions des manuels.
En délimitant le mécanisme d'action, nous avons montré que les gains du dessin sont plus importants que les autres techniques mnémoniques connues, telles que l'élaboration sémantique, la visualisation, l'écriture et même le traçage des informations à retenir. Nous proposons que le dessin améliore la mémoire en favorisant l'intégration de codes élaboratifs, picturaux et moteurs, ce qui facilite la création d'une représentation riche en contexte.
Il est important de noter que la simplicité de cette stratégie signifie qu'elle peut être utilisée par les personnes ayant des déficiences cognitives pour améliorer la mémoire, avec des résultats préliminaires suggérant des gains mesurables de performance à la fois chez les personnes normalement âgées et chez les patients atteints de démence. (PsycINFO Database Record (c) 2018 APA, tous droits réservés)
Comment procéder ?⚓

– 1 Développer votre capacité d'écoute et d'analyse fine d'un contenu pour identifier et formaliser ses idées clés
– 2 Apprendre à synthétiser ces idées en un message clair et précis à transmettre
– 3 Enfin, être capable de représenter graphiquement ce message de manière simple et expressive
Comment repérer et conserver uniquement les informations essentielles
Comment structurer la prise de notes pour faciliter la relecture et la mémorisation
En partageant vos messages avec des mots et des dessins, vous démultipliez leur impact car sous ce format, ils font appel à la fois au langage logique mais aussi à la créativité et aux émotions.
une concentration immédiate et soutenue,
des pensées plus créatives,
une réflexion plus rapide,
une mémorisation plus efficace,
et donc finalement une pensée plus productive !

Le sketchnote : une organisation visuelle⚓
Les lignes de lecture
A vos crayons⚓
Le sketchnote en pratique⚓
Complément : Hiérarchiser et connecter les idées
Petit à petit, vous allez vous familiariser avec les outils qui permettent de structurer vos notes : titres, bannières, séparateurs, conteneurs... Vous connecterez vos idées grâce aux différents types de flèches et de puces, avant d'enrichir encore vos sketchnotes à l'aide d'illustrations (personnages, objets, émotions), de couleurs et d'ombres.
Les titres⚓
Les pictogrammes⚓

Conseil : Des sites à consulter
Les bases du dessin⚓
Conseil :



Créativité et formes de bases :
A vous de jouer !
Tracez un quadrillage (4 lignes et 5 colonnes) , créez des pictogrammes à partir des formes de base.
Construire sa bibliothèque de pictogramme


Les personnages⚓
Les conteneurs et les flèches⚓
Quand faut y aller ...⚓

Se préparer à l'écoute active
Pas obligé de remplir toutes les bulles !
REPONDEUR
Il est tard. Fabien allume la lampe de chevet, met ses lunettes, regarde le réveil. 21 h53.
Il éteint la lampe. Il n’a pas peur du noir. Enfin, pas trop.
Il attend longtemps, les yeux grands ouverts. Il sait qu’il ne pourra pas dormir.
Puis il rallume la lampe : 22 h 01. Seulement.
Alors il se lève, enfile un anorak, des bottes, noue une écharpe autour de son cou. Il
ouvre la porte de l’appartement, serre la clé dans son poing, allume la lumière sur le
palier, appelle l’ascenseur, attend.
L’ascenseur ouvre ses portes. Fabien appuie sur le bouton « RDC ». Rez-de-chaussée,
douze étages à descendre.
Il traverse le hall, sort dans la rue. Il fait froid. En remontant la rue, deux cents mètres
plus loin, il y a une cabine téléphonique. Il cherche dans la poche de son anorak une carte
de téléphone. Il entre dans la cabine, compose le numéro.
La voix répond :
« Bonjour, vous êtes bien chez Marlène Barat. Je ne suis pas chez moi pour l’instant. Si
vous désirez laisser un message, attendez le signal sonore et parlez. Merci, et à
bientôt. »
Fabien attend le signal sonore. Et parle :
- Bonsoir, maman. Je n’arrive pas à m’endormir. S’il te plaît, quand tu seras rentrée,
viens me souhaiter bonne nuit.
C’est tout. Il raccroche, rentre se coucher, éteint la lampe de chevet et s’endort.
Aussitôt.
Des ressources⚓
Des idées pour la classe⚓
Pour s’entraîner
Un dictionnaire commun
Un mur à sketchnote
À partir de texte ou de cours
Le portrait
etc...

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